Les universités sénégalaises doivent travailler à améliorer leur visibilité
<<Les universités sénégalaises doivent travailler à améliorer leur visibilité>>
Les universités sénégalaises doivent travailler à améliorer leur visibilité pour qu’elles puissent faire ’’un grand bond en avant’’, a souligné lundi, à Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane.
Les réformes et politiques mises en œuvre dans ce secteur visent notamment à faire en sorte que “nous arrivions à améliorer la visibilité de nos universités (…)”, a-t-il soutenu à l’occasion de la cérémonie officielle de remise des rapports d’activités de 2015 et 2016 de l’ANA-Q-SUP, l’Autorité nationale d’assurance-qualité de l’enseignement supérieur.
“Je vous assure que, avec seulement cela, nos universités vont faire un grand bond en avant”, a assuré le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. A l’en croire, les universités sénégalaises “ne font pas suffisamment d’efforts pour être visibles, pour montrer ce qu’elles font, pour montrer leurs potentiels et le potentiel’’ de leurs enseignants.
“Si vous comparez nos universités, du point de vu enseignant, le pourcentage de docteurs que nous avons à l’UCAD, à l’UGB et autres, on est au-delà de 80%, alors que la moyenne dans les pays anglo-saxons est autour de 60%, parfois même moins que cela”, a ajouté le ministre de l’Enseignement supérieur.
“Il faut mettre en valeur cela, mettre en valeur les mémoires de masters, les thèses de doctorat, les articles publiés”, a insisté Mary Teuw Niane, avant de rappeler que selon le dernier classement de Shanghai,
“le seul accepté au monde, l’université Cheikh Anta Diop de Dakar est la première université en Afrique francophone devant toutes les universités du Maghreb”.
“Et dans ce classement, l’université Gaston Berger apparaît désormais dans la première centaine d’universités”, précise le ministre.